Elle prend les trains et les navires,

Elle  prend les trains et les navires,

Dans des faux chemins s’en sortir,

De la vie a s'échapper;

De la vie et ses cent pitiés

Elle ne veut plus de souvenir,

Elle ne pense plus à l’ avenir,

Qu’un pouvoir à s’échapper,

Qu’un vouloir à s’aimer.

Petite fleur délicate  reine,

Ne peux plus dormir serein,

Sur la boue et des épines,

Sans amours dans sa vie fragile,

Sans raison en sa vie futile.

Laisse partir sa vie nuire,

Ailleurs, à trouver le  plaisir, 

Veut la douleur,

Veut se noyer, voie sa peur,

En mer futile, en mer profonde,

Veut laisser sa vie sans ronde.

Et même si elle a cru a l’amour,

Et même si elle a cru que pour un «jour»

Maintenant là, seule elle veille,

Compagne elle et le soleil,

Arbres, mer et oiseaux,

Pour ses chagrins et ses maux

Ciel, mer et nuages

pour ses plus beaux voyages

Petite fleur délicate  reine,

Ne peux plus dormir serein,

Sur la boue et des épines,

Sans amours dans sa vie fragile,

Sans raison en sa vie futile.

Le vent  prend  ses rêves

Et elle le suit

Le chemin est bref

 La lutte à la mort

A gagner sa vie.

Elle emporte avec elle tout espoir

Afin que les puissent voir

Personne ne sait

Personne ne connait

Et même si elle a cru a l’amour,

Et même si elle a cru que pour un «jour»

Maintenant là, seule elle veille,

Assise sur son nuage,

Là son cœur et âme  éveil….

Petite fleur délicate  reine,

Ne peux plus dormir serein,

Sur la boue et des épines,

Sans amours dans sa vie fragile,

Sans raison en sa vie futile.

 evangelia fourlis